Gestion des réseaux routiers
- Formation présentielle : OUI
- Jours: du lundi au samedi
- Heures par Jour : 7 Heures
- Durée : 2 semaines
- Suivi après formation : Garantie
- Accès à Internet : OUI
- Pose-Café Offert : OUI
*Partage rapide :

Jean Pierre ESSONE
Directeur Académique
Type de formation
- Certifiée
Avis des Apprenants :

Le gouvernement du GABON souligne l’importance des infrastructures et cherche par tous les moyens de renforcer le cadre de management des réseaux routiers, réformer et harmoniser les cadres réglementaires, mobiliser davantage de ressources publiques et privées, et développer des programmes nationaux et internationaux.
Le management des réseaux routiers constitue un ensemble cohérent d’investissements, qui répond à des mesures politiques, économiques, institutionnelles pour atteindre un groupe d’objectifs de développement, selon un calendrier bien défini.
Le processus de réalisation des réseaux d’infrastructures routières fait intervenir plusieurs techniciens, de façon simultanée ou isolée. Le Maître d’ouvrage commence par exprimer la volonté de réaliser un ouvrage. Il définit à l’état brut, les contours de celui-ci. De ce cadrage ressortiront les premières orientations techniques et financières.
Le Maître d’ouvrage va régler le problème de l’occupation du site et entreprendre et les démarches nécessaires pour trouver les sources de financement. Après cette étape, il peut lancer le projet. C’est la naissance du projet.
Les partenaires au développement se sont engagés à accroître le soutien financier et à impliquer les structures de gouvernance locale en vue de surmonter les obstacles à l’investissement, à se doter d’une réserve de projets, à renforcer les capacités et à faciliter la mobilisation de ressources. Dans le secteur des infrastructures routières, de nouveaux efforts sont déployés pour améliorer les compétences logistiques et faciliter les échanges, en particulier dans les zones enclavées.
Malgré l’accroissement des investissements, le manque d’infrastructures traduit en termes du nombre de kilomètres de routes revêtus reste un obstacle important à la croissance et à la réalisation des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement). En effet, le taux d’accès aux routes revêtues au Gabon reste faible.
Le développement et l’entretien des réseaux routiers font partie des actions prioritaires du gouvernement qui souhaite mobiliser la contribution de tous les acteurs. A cet effet, il est judicieux de renforcer les capacités des acteurs dans le domaine des infrastructures routières.
C’est dans ce contexte que le Centre de Formation Continue en Ingénierie (2CFI) a conçu un programme de formation sur la Gestion des réseaux routiers, dans le cadre du renforcement des capacités des Cadres et Agents des secteurs publics et privés,
Plusieurs axes du réseau routier constituent des maillons importants de la liaison routière nationale et internationale, reliant Libreville notre capitale au reste du pays voire même au reste du monde. Cependant, De nombreux dysfonctionnements ont été notés le long de ces axes. Parmi les plus significatifs, on peut citer le mauvais niveau de service de plusieurs portions de routes dû à leur état défectueux et les trop nombreuses entraves à la fluidité de la circulation sur l’ensemble du territoire.
Pour soutenir le secteur des infrastructures routières qui assure la subsistance d’environ 80% de la population nationale, le gouvernement a mis en place un vaste programme d’aménagement des infrastructures routières dont les objectifs principaux sont entre autres :
- d’améliorer les conditions de vie des populations rurales par une meilleure accessibilité des zones de production et des services sociaux de base. ;
- de contribuer au développement de la production par le désenclavement de nombreuses zones à l’intérieur du pays;
- d’améliorer le niveau de revenu des populations des zones rurales grâce à la valorisation du surplus économique lié à l’aménagement des routes ;
- de faciliter l’acheminement des produits vers les lieux de stockage ou de vente par le renforcement des moyens intermédiaires de transport.
- Renforcer les cadres de planification des travaux neufs et d’entretien routier pour améliorer l’état du réseau routier, en particulier dans les zones rurales ;
- Poursuivre les efforts accomplis pour améliorer l’efficience des infrastructures en place, réduire les coûts ;
- Accélérer la mise en œuvre des initiatives régionales et l’harmonisation des cadres réglementaires à travers les projets en cours de réalisation.
- Gérer et exploiter la Banque de données routières (BDR),
- Gérer le référentiel du réseau routier ;
- Programmer l’entretien routier et suivre son exécution
- Suivre la réalisation des projets de travaux neufs
- Activités de contrôle et de surveillance du réseau routier classé
Recueillir des informations sur les termes suivants :
- Stratégie d’aménagement des routes rurales (construction et entretien) ;
- Formation et promotion des PME ;
- Sensibilisation et formation des bénéficiaires (usagers du réseau) ;
- Types de technologies adoptées pour les travaux et résultats obtenus ;
- Types d’équipement utilisé par les PME ;
- Financement des études et des travaux ;
- Constitution des fonds d’entretien routier ;
- Politique de prise en charge du réseau de routes rurales par les bénéficiaires ;
- Administration territoriale et gestion du réseau de pistes.
Le contenu de la formation sera défini selon des modules conformément au déroulement complet des études et des travaux. Cela se traduit en grandes étapes successives. Certaines étapes peuvent être simplifiées, réalisées simultanément ou adaptées en fonction du contexte de l’opération, notamment lorsqu’il s’agit d’une opération de faible importance ou consistant à aménager le réseau existant.
Module 1 : Les principaux textes qui s’imposent aux projets routiers
Loi d’orientation sur le désenclavement des populations à travers l’étendue du territoire national et l’ensemble des lois qui ont été codifiées :
- codes de l’expropriation,
- de l’environnement,
- de l’urbanisme,
- de la voirie routière,
- du patrimoine,
- code rural, etc.
Module 2 : Étape de l’étude d’opportunité
L’étude d’opportunité est effectuée afin de vérifier la nature et l’importance d’une situation problématique, en matière de transport routier, signalée au Ministère.
Les étapes de réalisation d’un projet routier
Module 3 : Étape de l’avant-projet préliminaire
L’avant-projet préliminaire est la première étape de conception d’un projet routier. Elle consiste à élaborer divers scénarios d’aménagement à partir de la ou des solutions retenues à l’étape de l’étude d’opportunité afin de résoudre les problèmes soulevés.
Etudes préliminaires
- état des lieux
- définition du besoin
- définition d’un parti d’aménagement
- proposition de différents scénarios
concertation préalable (type L 300 2)
- présentation des études préliminaires
- présentation du scénario préférentiel
- recueil des remarques des populations
études d’avant-projet
- définition des caractéristiques du tracé
- propositions de variantes localisées
études d’impact et dossier CNPN
- prospections faune-flore sur 1 an rapport
- études de bruit et autres impacts
procédure DUP
- saisine Préfecture qui saisit le Tribunal administratif
- enquête publique
- saisine de la CNPN pour dérogation
- déclaration de projet par le Conseil général
études de projet
- dimensionnements et cubatures
- étude hydraulique
- étude des ouvrages d’art
procédure (Loi sur l’eau)
- saisine Préfecture qui saisit le Tribunal administratif
- enquête publique
- passage en CODERST
procédure foncière
établissement du dossier parcellaire saisine Préfecture
acquisitions foncières
- négociation propriétaires / exploitants
procédure archéologie préventive
- saisine DRAC
- réalisation du diagnostic terrain
Étape 3 : L’avant-projet définitif
L’avant-projet définitif complète l’étape de conception d’un projet routier et consiste à élaborer diverses variantes de profil sur le scénario retenu à l’avant-projet préliminaire en vue de recommander, un profil optimal.
Module 4 / Étape 4 : Plans et devis préliminaires
Cette étape consiste à préparer les plans de construction et d’arpentage foncier ainsi qu’à détailler le projet. Les plans et devis spécialisés tels que les structures et les ouvrages d’art, l’éclairage routier, les feux de circulation, la signalisation routière, la chaussée, la gestion de la circulation et l’aménagement paysager doivent être intégrés. Il faut alors rédiger les clauses administratives et techniques des devis qui permettront de procéder à l’appel d’offres.
Étape 5 : Plans et devis définitifs
Cette étape consiste principalement à vérifier et à mettre à jour les plans et devis préliminaires. C’est également à cette étape que les différentes demandes d’autorisations et demandes de permis nécessaires à la réalisation des travaux sont complétées. La libération des emprises et le déplacement des équipements de services publics sont aussi effectués.
Module 5 / Étape 6 : Réalisation du projet
La sixième et dernière étape est celle où l’entrepreneur va sur le terrain afin d’exécuter les travaux détaillés aux plans et devis. L’entrepreneur doit respecter tous les points qui y sont inscrits.
Mise en service
- audit de sécurité interne au Conseil général
- pistes.
Les sessions sont animées par un large réseau d’experts nationaux et internationaux, choisis en raison de leur expertise et de leur expérience professionnelle dans le Management des réseaux routiers, de façon à associer, au cours de cette formation, les approches pratiques et théoriques.
Pour chaque session de formation, outre le volet théorique illustré par des présentations projetées et animées en salle, des études de cas tirés de situations réelles font l’objet d’échanges en groupe de travail.
Ces échanges, complétés par des sorties sur site, permettent d’identifier et de s’approprier les bonnes pratiques.
professionnelle dans le Management des réseaux routiers, de façon à associer, au cours de cette formation, les approches pratiques et théoriques.